IF 2019

PARA QUIEN MI AMOR

 

A&B Tango

avec Patrice Barthès et Audrey Anselmi

Soirée d'ouverture le 4 Juillet au Délirium

 

Ce duo est né d’une rencontre autour du tango argentin en 2013…

Cette évidence les a poussé à créer et travailler ensemble. Venant d’un univers contemporain, Audrey et Patrice, danseurs et chorégraphes apportent avec eux un air nouveau et renouvelé d’un tango, avec une interprétation pleine d’improvisation et la maîtrise d’une marche nouvelle…leur propre langage…

 

De part leur présence scénique, ils rendent hommage au passé, dirigeant leur regard vers le futur : entre tango traditionnel, sobriété, modernité et élégance…

...de la tragédie classique : les personnages, ruptures et tensions, tout semble pouvoir s’arranger, les personnages accentuent leurs postures, vers l'amour ?

PATRICE BARTHES

 

commence à danser le tango en l’an 2000. Il suit pendant huit ans l’enseignement de Santiago Giachello alors installé à Montpellier. Il rencontre ensuite Federico Rodriguez Moreno qui deviendra son mentor.

 

Patrice Barthès suivra quatre sessions de formation professionnelle avec « Fédé » avant de commencer à enseigner et à faire des démonstrations en duo avec Katerina Sakka, Karina Pantaleo, Lory Lopez et aujourd’hui Audrey Anselmi.

Patrice Barthès a une approche singulière du tango argentin en raison de son expérience professionnelle de danseur et de

chorégraphe de danse contemporaine.

 

Son tango est caractérisé par l’énergie qu’il puise dans la musique. Alors que certains danseurs privilégient la posture, Patrice

Barthès propose une connexion bienveillante, précis dans les positions, les pas, les figures sont fluides et très rythmiques.

Pour le plaisir d’un duo souple, sensuel, plastiquement irréprochable. Un moment de grâce en suspension dans un peu d’espace concédé à la danse la plus belle du monde.

AUDREY ANSELMI

 

débute le tango en 2010, elle expérimente et se nourrit durant toutes ces années de plusieurs style de tango et trouve à travers

l’enseignement de Catherine Berbessou et Federico Rodriguez Moreno le langage chorégraphique auquel elle aspirait.

Sa formation de danseuse professionnelle, ses multiples expériences scéniques, cabaret, arts de la rue, en tant qu’interprète mais aussi chorégraphe, complétée d’expériences comme comédienne, lui donnent l’inspiration pour une interprétation contemporaine du tango traditionnel.

 

En 2013, Audrey rencontre Patrice Barthès, Professeur, chorégraphe et danseur de tango. Séduite par sa vision et son approche, ils décident et commencent de travailler ensemble. Dans le respect de la technique tango, Audrey base son travail sur l’équilibre entre qualité de mouvement et plaisir de l’interprétation dans la partage de l’Abrazo.


DU PAPIER FAISONS TABLE RASE

 

avec Luc Tremblais

Mise en scène de Laurent Montel

Le 6, 7 et 8 Juillet au Jardin de la Roquille

 

Cela parle d’amour. Pas des problèmes de couple au quotidien. 

L’amour ici est chimérique. C’est un rêve que l’on fait à un et que l’on essaie de retenir à deux. L’autre est trop pour moi. Comment être trop pour l’autre ? Clown poético-comique, je me cherche et ne me trouve pas. Je me pose des questions. Des questions si fortes que je me les dis à voix haute. Besoin d’une scène pour cela. Pas pour trouver des réponses. Par pur instinct poétique. 

Mais où est le comique ? Le comique est dans le corps qui n’est pas à sa place. Le comique est dans les mots qui cherchent le leur. Le comique est insidieux. Alors que l’on essaie de faire bonne figure, notre figure est drolatique. On s’est trompé de masque. « T’es trop mignon » dit l’autre. « T’es ridicule » dis notre inconscient. 

On est enfant. On grandit. On devient un homme. On rencontre l’autre. « T’étais où pendant tout ce temps ? J’ai attendu… » Le corps est un volcan. On brûle. L’âme a des ailes. On vole. C’est l’heure de se voir et nos yeux ne sont plus les mêmes. C’est l’heure de s’embrasser et nos lèvres sont différentes. C’est l’heure de marcher ensemble et nos pieds ne souffrent plus. Utopie ? C’est l’heure d’oublier l’heure. 

Et au réveil… 

Ce spectacle, c’est la quête, le chemin qui mène au bonheur. Une route parmi tant d’autres. C’est raconter comme une légende un épisode de la vie. Et des petites histoires dans la grande histoire d’amour, qui parlent d’autres choses pour que le coeur se repose.

Crédit Photo : Benjamin CHAUVET

Luc Tremblais

Formation au conservatoire de Rouen et à l’ENSATT. Premier prix au conservatoire de Rouen en 1996. Luc Tremblais joue dans les spectacles de Jérôme Deschamps et Macha Makeïeff : « La cour des grands » ; « Les étourdis » et les opéras « L’enlèvement au sérail » ;  « Zampa » et «Les Brigands ». Dans les mise en scène de Jean Louis Benoît « De Gaulle en Mai » ; « La nuit des rois » Shakespeare ; « Un pied dans le crime » Labiche; "Les jumeaux vénitien"de Carlo Goldoni. Il joue également dans « la princesse transformée en steak frites » mise en scène de Fréderic Belier-Garcia ; « Quand le diable s’en mêle » Feydeau mise en scène de Didier Bezace ; « Cyrano de Bergerac » Rostand mise en scène de Dominique Pitoiset ; « La queue du Mickey » ecriture et mise en scène Eric Verdin et Florence Muller. Dernièrement on a pu le voir au coté de Pierre Arditi et Jacques Weber dans "Le Tartuffe".

Et il écrit et joue ces spectacles : « L’ombre de moi-même » ; « Chroniques des tournées » ; « Le corps ballotté qui s’en fuit » ; « Du papier faisons table rase ».

On peut aussi voir des vidéos sur ces pages Facebook et Youtube : « Parler pour dire »

 

Laurent Montel

est né en 1964. Il se forme au conservatoire d'Avignon, puis au Cours Florent.

 

Il est pensionnaire de la Comédie-Française de 1996 à 2002.

Il y joue sous la direction de Sandrine Anglade Opéra Savon, de Simon Eine Les femmes savantes, de Thierry Hancisse, de Jean-Louis Benoit Le Révizor, Le bourgeois gentilhomme , de Jorge Lavelli Mère Courage, de Jacques Connort Le comédien métamorphosé, et surtout de Daniel Mesguich, La vie parisienne, La tempête, Andromaque et à sa sortie du Français Cinna, Le diable et le bon dieu, Boulevard du boulevard du boulevard, Hamlet et beaucoup d'autres encore. Il retrouve aussi Sandrine Anglade L'oiseau vert, Le Cid et Jean-Louis Benoit De Gaulle en mai, La nuit des rois, joue sous la direction de Philippe Adrien Le bizarre incident du chien pendant la nuit, entre autres.

 

Depuis 2006, il collabore avec l'Ensemble FA7, comme récitant Histoire du soldat (Stravinsky -Ramuz), Schloïmé( Romain Frydman), Les îles Baladar (Jacques Prévert – Michèle Reverdy) auteur, Pierre de la lune (musique Olivier Dejours), Petit Tom, Le vaillant petit tailleur, et conçoit avec Sylvain Frydman Veillée douce et Emus des mots ( qu'il joue pendant le festival 2018 à la Maison du Théâtre pour Enfants) , spectacles pour les bébés.

 

Il a joué cet hiver à l'Opéra-Théâtre de Metz dans L'auberge du cheval blanc, mise en scène de Paul-Emile Fourny, et, au printemps, dans « Le domino noir », de Auber, mise en scène par Valérie Lesort et Christian Hecq.

 

Il est l'auteur avec Sarah Mesguich de La Trilogie Eby, spectacles jeune public joués partout en France et créés au Lucernaire.

Il a été professeur au Cours Florent de 2000 à 2006, et continue à animer des ateliers dans les écoles et les collèges, en partenariat avec la Compagnie Sandrine Anglade.


NAÏVES HIRONDELLES

 

avec Rokaya Amribet, Maria Machado, Samuel Mercer et Nicolas Piot

Mise en scène de Maria Machado

D'après le texte de Roland Dubillard

Le 11, 12 et 13 Juillet au Square Agricol Perdiguier

 

Dramaturgie : Charlotte Escamez Scénographie : Christophe Vallaux Lumière : Jean Ridereau

Costumes : Gersendre Le Gars

Design Sonore : Guillaume Tiger Design Visuel : Alexandra Rādulescau 

 

Production : Danièle Ridereau / Lumières des Cinés / Compagnie Tangente / Marie-Cécile Renaud Productions

 

PARTENARIATS :

Commissariat Général à l'Egalité des Territoires (CGET)

La Région île de France

Le Département de l’Essonne

La Communauté d’Agglomération de l’Etampois Sud Essonne 

La ville d’Étampes

 

 

Crédit Photo : Benjamin Chauvet

MARIA MACHADO

 

Est actrice et metteur.e-en-scène d'origine allemande. Après plusieurs années de théâtre de répertoire en Allemagne, elle s'installe en 1965 à Paris où elle travaille avec François Périer, Romain Gary, Georges Vitaly, André Barsacq, Roger Blin, Andréas Voutsinas, Werner Schroeter et Roland Dubillard. Àu cinéma elle tourne en Amérique, en Angleterre et en Allemagne avec Billy Wilder, Jules Dassin, Otto Preminger, Anthony Waller, Gêne Saks, en France avec Nina Companeez, René Allio, René Clément et incarne Ewa Braun, la mère d'Eliane, interprété par Isabelle Adjani dans " l'été meurtrier " de Jean Becker. Elle monte et joue au Festival d'Avignon " Je dirai que je suis tombé " au Lycée St. Joseph en 1998 et " Si Camille me voyait " et des Fragments de " Madame fait ce qu'elle " dit au Théâtre du Chêne Noir en 2004, reprise du festival Dubillard au Théâtre du Rond-Point.

En 2008 -2009 Maria Machado fait partie de l'équipe de Krzysztof Warlikowski en Pologne et s'initie à la mise en scène.

 partir de 2010, elle associe la Compagnie Tangente à Lumières des Cinés, association essonnienne pour des projets socio-culturels et éducatifs qui rencontrent le soutien de L'Etat, de la Région Île de France, du Département de l'Essonne et de l'Academie de Versailles.

Maria Machado est présidente de la Société des Amis de Roland Dubillard et directrice artistique de la compagnie Tangente. En 2020, elle mettra en scène "Je ne suis pas de moi", d'après les Carnets en marge de Roland Dubillard, adaptation de Charlotte Escamez et Maria Machado avec Denis Lavant et Samuel Mercer, création prévue au Théâtre du Rond point.

 

SAMUEL MERCER

 

Est comédien et danseur. A partir de 2009, il tournera dans plusieurs films pour le cinéma et la télévision,notamment avec la réalisatrice Josée Dayan " La mauvaise Rencontre ", rôle principal avec Jeanne Moreau. En 2011, à l’âge de 18 ans, Samuel débute ses études à la Folkwang Université des Arts, une école supérieure d’État en Allemagne dirigée pendant plus de 30 ans par la chorégraphe Pina Bausch. Il poursuit sa formation pendant 4 années entre Danse et Théâtre.

En 2013, il incarne le rôle clé de Raymond Radiguet dans le film " Opium " d'Arielle Dombasle, en sélection officielle au Festival de Cannes 2013. En 2016, Samuel paraît en tant que premier rôle dans le long métrage pour le cinéma de Wan Lifang, sortie prévue en 2019.

Depuis 2009, Samuel participe au développement des projets de la compagnie Tangente avec laquelle il prépare actuellement deux rôles pour le théâtre : "Je ne suis pas de moi ", adaptation des Carnet en Marges de Roland Dubillard et " Naïves Hirondelles ".

 

NICOLAS PIOT

 

Est comédien, Il se forme au Conservatoire d’Art Dramatique d’Aubagne puis au Théâtre des ateliers Alain Simon à Aix-en-Provence. Il intègre en  2003 les classes de Jacques Bellayet Thierry Vincent au Théâtre National de Nice. Il a joué notamment dans "Ce que vivent les loups" de Jean-Marc Weber, Prix d'écriture de Vence 2003, dans une mise en scène d'Heyliett Brian. Il joue Marius dans Fanny et Marius de Marcel Pagnol, mise en scène René Narval puis intègre la compagnie Voix Silence, dirigée par Didier Dupuis. Il jouera dans Les fourberies de Scapin, Le médecin malgré lui, L’Avare de Molière.

En 2008 il s’installe en région parisienne où il rencontre la compagnie Théâtre de la Forêt avec laquelle il joue "Partanc " de Stefan Zweig mise en scène Marc Debono.

Il travaille avec la compagnie Après-midi piscine notamment aux projets Accord dans l'impulsion initiale d'après l'oeuvre de Franz Kafka mis en scène par Géraldine Bourgue.

Depuis 2013, il collabore avec Maria Machado pour les créations de la compagnie Tangente.

En 2015, il joue dans Le conte de Monte Cristo et participe à une tournée en Italie pour les étudiants Italiens avec le Théâtre K et Palkettostage. Il travaille aussi avec le salon du livre jeunesse de Montreuil pour promouvoir la lecture par le biais d'atelier avec la Biblio-connection.

 

ROKAYA AMRIBET

 

Est actrice et lycéenne, née à Maubeuge, la double culture de ses parents lui a fait bénéficier d'une éducation à la fois moderne et traditionnelle, religieuse et ouverte. Elle est actuellement en filière scientifique au lycée de Dourdan, elle fait ses premiers pas au théâtre à l'age de 8 ans lors d'une représentation du Malade imaginaire en 2010.

Elle a récemment écrit et réalisé un court-métrage, c'est au cours de cette expérience qu’elle rencontre Danièle et Jean Ridereau, réalisateurs pour Lumière des cinés avec qui elle aura la chance de faire ses premiers pas dans le cinéma. En juillet 2018, suite à trois semaines d’essais au théâtre, elle est sélectionnée par Maria Machado pour incarner Germia dans Naïves Hirondelles.

 


COMME UNE CHANDELLE VACILLANTE ENTRE DEUX MONDES

 

avec Sandrine Chauveau, Natacha Liège et Marie-Clothilde Palay

 Mise en scène de Dominique Davin

D'après le texte de Marie Noël

Le 15, 16 et 17 Juillet dans la Cour du Petit Palais

 

 

PARTENARIATS :

Ville d'Avignon

Avec le soutien de la Société des Sciences Historiques et Naturelles de l'Yonne

 

Trois comédiennes-chanteuses-danseuses en scène : Sandrine Chauveau, Natacha Liège et Marie-Clotilde Palay prêtent leur voix, leur corps et leur talent à cette évocation de l’univers intérieur de Marie Noël. Elles nous font entrer avec grâce et force dans la poésie, le chant, le rythme et la foi de cette étonnante petite bonne femme provinciale qui, comme elle le disait elle-même, a passé sa vie « entre terre et Ciel ».

Dans le climat tourmenté et « relativiste » de notre temps, il est urgent de se laisser entraîner dans le pays contrasté de Marie Noël, cette femme éternellement jeune, éternellement moderne, éternellement éternelle, et qui, bien sûr, n’a pas réponse à tout, mais qui, très certainement, a « question à tout » et « beauté en tout ». Alors, si l’on en croit Dostoïevski, « la beauté sauvera le monde ».

Je laisse le mot de la fin à Marie Noël : « L’amour : une source qui a soif »

 

 

Un voyage artistique, humain et spirituel. Un voyage aux conséquences véritablement initiatiques. Marie Noël, poétesse et mystique, nous conduit en une Terre Promise improbable et pourtant si proche de chacune et chacun d’entre nous. Ce « nous » n’étant pas limité aux artistes de la Compagnie, mais désignant plutôt cette vaste communauté bigarrée qu’est l’humanité.

Marie Noël, donc, dirige ce « pèlerinage » aux sources intérieures en s’éloignant des idées communément admises, des courants de pensée à la mode, des tristes certitudes, des traditions trop humaines, des tiédeurs habituelles.

 

Marie Noël, sous l’apparence bien sage et bien « lisse » d’une petite bigote de province, est en fait porteuse d’un feu intérieur d’une chaleur et d’une puissance inouïe. Feu réchauffant donc, feu éclairant également, mais aussi feu destructeur réduisant en cendres ce qui n’est qu’apparence, faux-semblant, tiédeur, esprit petit-bourgeois, (auto)satisfaction repue, conventions…

Sa parole est une épée à double tranchant qui sait toucher à la jointure de l’âme et de l’esprit, à la frontière entre la foi et la raison, au coeur même de toutes nos contradictions, à la source de tous nos petits arrangements avec la vérité.

Sa foi est celle d’une femme libre et toujours « en quête », une foi habitée par la conviction et le doute, une foi lumineuse traversée de ténèbres écrasantes, une foi à transporter tous nos déserts.

 

Oui, voilà donc quelques mois que nous « voyageons » avec cette femme, que nous transmettons sa parole et son feu.

Crédit Photo : Benjamin Chauvet

DOMINIQUE DAVIN

 

Près 4 ans de cours de théâtre au « STUDIO 34 » à Paris chez Claude Mathieu et Philippe Brigaud et un stage de 3 mois avec Victor Haïm, Dominique Davin commence à jouer assez vite dans un répertoire essentiellement classique (Marivaux, Molière, Alfred de Musset, Shakespeare, Tchekhov, Dostoïevski), puis plus contemporain (Camus, Sartre, Ionesco, Beckett, Claudel). 

Il fait également quelques apparitions à la télévision et au cinéma (notamment avec Claude Lelouch et Robert Hossein), mais le théâtre reste « sa terre » de prédilection. 

 

Après différents engagements en tant qu’assistant metteur en scène dans diverses Compagnies théâtrales en Province, il se lance lui-même dans la mise en scène en 1989 avec une pièce qu’il a écrite sur le thème du dédoublement : 

*« UN ANGE EN ENFER ».

Puis c’est l’écriture et la mise en scène d’une deuxième pièce : 

*« MALGRE LA NUIT »,

où il est question d’un « mystique-mendiant » aux prises avec son double sous forme de poupée de chiffon. 

Ensuite, ce sont des mises en scènes alternant répertoire du théâtre contemporain et adaptations : 

une adaptation contemporaine du *« CANTIQUE DES CANTIQUES », 

une adaptation pour le théâtre des *« LETTRES DE WESTERBORK » d’Etty Hillesum, 

une adaptation théâtrale des poèmes de Christophe Lebreton (moine-martyr de Tibhirine) intitulée : *« TIBHIRINE : DE L’AMOUR DANS L’AIR »,

 

un montage scénique à partir de textes et de chansons d’Olivier Py : 

*« COMME UN ANGE BLEU AU CABARET DE MISS KNIFE »,

Une adaptation du Journal d’Etty Hillesum : 

*« ETTY HILLESUM, L’ESPACE INTIME DU MONDE ».

Une pièce d’Olivier Py 

*« EPÎTRE AUX JEUNES ACTEURS

POUR QUE SOIT RENDUE LA PAROLE A LA PAROLE » 

Une adaptation du livre de Claude Plettner ‘Chère Thérèse d’Avila » intitulée : 

*« TERESA, JE VOUDRAIS TE DIRE… »

Une adaptation du livre de Didier Decoin « Elisabeth Catez ou l’obsession de Dieu » intitulée : 

*« IL ETAIT UNE FOI ELISABETH CATEZ »


PORTRAIT

 

 

Concert de Clara Malaterre

Le 19, 20 et 21 Juillet dans les Jardins de Baracane

 

« I play who I am » (je joue qui je suis) : la phrase de la musicienne écossaise Maggie Nicols semble résonner comme une prière – un horizon à atteindre. Comment chanter au plus juste ce qui m’émeut et me bouleverse ? Comment chanter le deuil ? L’indignation ? Mais aussi la joie, cette joie d’être là et de pouvoir chanter. Trouver une voie/x en soi pour exprimer l’amour de celles et ceux que l’on a chéris, de celles et ceux qui donnent de la force.

 

 

Des portraits pour ne pas oublier : ni Suzanne, ni Églantine, ni François. Un portrait pour combattre : Marwa. Un portrait pour aimer (enfin) être dans sa peau… Alors Portraits se dessine petit à petit, tout en couleurs douces : une série d’esquisses qui tentent de tracer les contours de ces instants de vies.

 

Crédit Photo : Benjamin Chauvet

CLARA MALATERRE

 

Née en 1992, Clara Malaterre commence l’apprentissage de la guitare à 11 ans. Elle bricole alors des chansons en accordant déjà sa guitare « au plaisir ». La batterie arrive plus tard à l’adolescence, elle apprend en regardant le batteur de son premier groupe de rock. C’est par le jazz et les musiques improvisées que l’envie de faire de la musique se renforce, grâce à des musicien.nes comme Jean-Luc Cappozzo, Simon Goubert ou Virginie Capizzi et Stéphane Audard lorsqu’elle entre en 2016 au conservatoire du XIème arrondissement à Paris. Par ailleurs, l’appui essentiel de la chanteuse et compositrice Anissa Bensalah lui permet d’aller à la rencontre de sa voix/e.

 

Parallèlement à ses études de philosophie et de sociologie du genre, Clara s’engage dans différents projets musicaux au gré des saisons. Durant l’été 2016, elle enregistre aux choeurs & à la batterie le premier album du groupe parisien de rock progressif Garam.

De l’automne 2016 jusqu’au printemps 2017, elle se lance dans la composition et l’enregistrement de son premier EP solo Portraits avec le concours de son bras droit le musicien & ingénieur du son Arthur de Barochez. En parallèle, elle accompagne d’autres musicien.nes, pour des concerts qui la conduisent jusqu’au Sziget Festival à Budapest. Elle fête en janvier 2018 la sortie de Portraits et joue dans différents endroits à Paris, des cafés-concerts à des lieux pour des personnes en fragilité psychique. Durant l’été, elle part en tournée ce qui la mène à jouer devant 500 personnes en Vendée, dans des cafés-concerts à Nantes, Figeac ou encore dans le château de Cadrieu (46). Elle travaille actuellement à la création de son deuxième EP (6 titres) intitulé Points cardinaux .

Sur scène, accompagnée par ses fidèles guitares Baby, & Finette, elle propose un répertoire éclectique ponctué d’improvisations. Comment faire se rencontrer chanson française, blues & standards revisités ? Clara répond à cette question à sa manière : parfois a capella, souvent par des envolées vocales et toujours avec une légère gravité.

 

Tout au long de l’année 2019, Clara Malataterre est accompagnée par le Dispositif Décibels.


J'APPELLE MES FRÈRES

 

de Compagnie du Vent Contraire

Avec Lionel Correcher, Floriane Delahousse, Marina De Munk et Valentin Suel

Mise en scène de Floriane Delahousse

D'après le texte de Jonas Hassen Khemiri (Editions théâtrales)

Musique : Matteo Péron & Laurent Labruyère

Les  22, 23 et 24 Juillet à la Péniche Vinotage

 

Suite à l’explosion d’une voiture au milieu du centre commercial de la ville, acte probablement terroriste, Amor reçoit des appels téléphoniques de ses proches. Chaque échange influencera son chemin intérieur. Doit-il se cacher pour prouver son innocence ou au contraire rester en lumière ? Est-ce que paraître normal suffirait ? Auprès de qui doit-il plaider non coupable ?

Ses pensées contradictoires se confondent et l’entraînent dans une paranoïa sans fin. 

C’est après les attentats de 2010 dans le centre commercial de Stockholm que Jonas Hassen Khemiri écrit J’appelle mes frères. Deux explosions ont retenti au coeur de la ville, ne faisant qu’une seule victime, le poseur de bombes, un citoyen suédois né en Irak. Jonas Hassen Khemiri, auteur contemporain, suédois d’origine tunisienne nous plonge au coeur des questions d’identité et d’intégration grâce à un texte émouvant et actuel.

 

Les personnages, ruptures et tensions, tout semble pouvoir s’arranger, les personnages accentuent leurs postures, vers l'amour ?

 

 

Crédit Photo : Benjamin Chauvet

 

Note de Mise en Scène

 

J’ai décidé de travailler la mise en scène en abordant différents univers : la réalité, l’imaginaire, et la rencontre de ces deux univers.

Quatre acteurs racontent l’histoire d’Amor, ils interprètent différents personnages pendant le récit. Leur présence vient perturber Amor et on s’aperçoit que c’est le regard qu’il porte sur eux et sur sa propre ima-ge qui le plongera dans la paranoïa.

Les espaces de temps et de lieux sont bouleversés. par des flashbacks. J’ai alors recréé ces espaces directement sur le plateau à l’aide de la disposition du décor et de la lumière scènique. 

J’ai également pu travailler sur une forme quadrifrontale et immersive. Ce qui apporte un plus à la pièce lorsqu’il est question de paranoïa et d’inclure le public. 

 

Les acteurs travaillent sur plusieurs adresses, certaines scènes brisent le quatrième mur, d’autres non. 

La mise en scène est sobre, le public est face à une partie de l’appartement d’Amor : fauteuil, portemanteau, lampe et quelques affaires à même le sol. Amor est seul et se sent seul, cet espace est donc rarement partagé avec les autres personnages. Il est isolé. Cependant, il arrivera qu’ils lui rendent visite, souvent pour lui rappeler un souvenir bref, avant de le laisser reprendre le cours de l’histoire fragile de la rencontre qu’il vient de faire. 

 

J’ai également mis en place un espace spécifique aux nombreux appels téléphoniques qu’il recevra tout au long de la pièce, représentés et joués avec un micro à pied. 

 

Et enfin il y a l’espace dédié aux amplificateurs de voix, celles d’Amor. Ils représentent les pensées et sentiments d’Amor et l’accompagnent dans cette journée post-attentat. 

 

JONAS HASSEN KHEMIRI

 

Né à Stockholm en 1978 d’un père tunisien et d’une mère suédoise. Très tôt, à seulement 25 ans, il est reconnu comme l’un des auteurs suédois les plus importants de sa génération grâce à ses deux premiers romans Ett öga rött et Montecore un tigre unique.

Il commence l’écriture théâtrale en 2006 avec la pièce Invasion. Arrivent par la suite Nous qui sommes cent et J‘appelle mes frères dans lesquels Jonas Hassen Khemiri creuse des thématiques précises, telles que l’immigration, le langage ou encore la recherche identitaire… Il reçoit de nombreux prix en Suède, mais également aux États-Unis, et ses pièces sont jouées et traduites dans de nombreux pays d’Europe. Jonas Hassen Khemiri est représenté par l’agence Althéa. Il est édité notamment aux Éditions Théâtrales.

 

FLORIANE DELAHOUSSE

 

Sortie de la formation comédie à l’école la Générale en juin 2017 elle a joué sous la direction d’Eric Verdin (Les Effracteurs, de José Pliya), de Daniel Martin (Pièces d’Hanokh Levin), d’Anne Bouvier, de Caroline Archambault, d’Elodie Chanut…

Elle suit la formation de comédie musicale Musidrama et assiste son fondateur Samuel Sené. Elle joue Casilda dans Ruy Blas, mis en scène par Roch Antoine Albaladejo, à partir de juillet 2018.

Floriane crée J’appelle mes frères dans le cadre d’un projet à l’école La Générale et commence ainsi son travail de metteur en scène. 

Floriane se forme également au Conservatoire de sa ville pour pratiquer le piano et prend des cours de danse modern jazz et hip hop.

En plus de la mise en scène, elle interprète les rôles de Karolina et Valeria dans J’appelle mes frères.


POURQUOI JE N'AI JAMAIS ÉTÉ HEUREUX EN AMOUR

 

 

Écrit et interprété par Patrick Massiah

Soirée de Clôture le 26 Juillet dans la Cour d'Eleom

 

On ne sait vraiment jamais si le récit de Patrick Massiah est complètement autobiographique. Et c’est là tout le bonheur d’un seul en scène. Il est très rare de voir un homme se livrer avec autant de franchise sur ses limites et ses incompréhensions. L’autodérision permanente du personnage ou du « conteur ? » sur lui-même nous fait penser aux films de Woody Allen et aux comédies italiennes.
Une fois de plus Patrick Massiah prend en charge ses thèmes favoris, la mémoire et la famille mais sous le prisme, cette fois, de la difficulté de la relation amoureuse.
Il fait vivre ensemble avec bonheur le clown et le mélancolique.
Il y a mis toutes ses tripes en balançant son amour propre par-dessus les moulins.
 Jean Loup Chiflet
 
"Moi, j’aurais voulu rencontrer une fille à l’âge de douze ans ou treize ans. Lui faire plein d’enfants. Rester avec elle toute la vie. Avoir plein de petits enfants. Beaucoup de mes amis ne vont pas me croire. Et pourtant c’est la vérité. A 14 ans je rêvais de cela.
Je suis certain que c’est possible… 

Crédit Photo : Benjamin Chauvet