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IF 2023


Dimanche 9 juillet 20h

SOIRÉE D'OUVERTURE AU DELIRIUM

Conférence de presse

Rétrospect_IF 10 ans

Lancement du centenaire de Roland Dubillard

Avec le soutien exceptionnel de la


CENTENAIRE ROLAND DUBILLARD

Lecture de 

Si Camille me voyait

 Direction artistique 

Maria Machado

Distribution 

Denis Lavant, Samuel Mercer, Tahina Montez, Robinson Stévenin et Clémence Tenou

Intervention

Charlotte Escamez

Lecture de la première opérette de Dubillard : Si camille me voyait précédée d’une présentation de l’oeuvre de Roland Dubillard par Charlotte Escamez ; car, comme le disait l’auteur : « Je fais collection de moi. Pour les amateurs. »

 

Si Camille me voyait est une opérette parlée en vers, « organe de plaisir », comme disait Dubillard lui-même. La pièce se présente comme un rêve, la jeunesse y jaillit sur le mode de l’état amoureux qui vous murmure que le monde vous appartient ! Où l’on suit, dans le flot d’une langue inventive et délicieusement onirique, les aventures d’une comtesse immergée dans un lait de beauté, de deux dandys, d’une fleuriste, et d’un comte déguisé en curé qui ont rendez-vous dans une clairière qu’on nomme le Trou de la Rose en Bouton. C’est l’heure de la métamorphose...

 

2023 marque le centenaire de la naissance de Roland Dubillard (1923-2011), auteur majeur du XXe siècle. Connu par le grand public pour ses Diablogues créés lors de ses chroniques radiophoniques de Grégoire et Amèdèe et pour ses pièces tragiques et comiques telles que Naïves hirondelles, Il ne faut pas boire son prochain, La Maison d’Os, ou encore ... Où boivent les vaches.

 

La Compagnie Tangente, créée par l’auteur avec Maria Machado en 2004 et dirigée aujourd’hui par Samuel Mercer, organise une série d’hommages pendant l’année du centenaire de sa naissance dont la programmation de deux spectacles : Je ne suis pas de Moi d’après les Carnets en Marge et les Crabes au Théâtre du Chêne Noir pendant le Festival Off D’avignon.

“Je n’ai pas écrit sur le comique, ce n’est pas la peine, je l’ai fait.”

R. Dubillard

Distribution

LA COMPAGNIE TANGENTE

 

compagnietangente.com

Direction Samuel Mercer 

 

La Compagnie Tangente est un collectif d’artistes pluridisciplinaires avec une vision commune d’un théâtre expérimental et engagé.

En 2019, The Parochial segments réunit performance + exposition photos de Maya Mercer au Silencio à Paris en partenariat avec Paris Photo, reprise à l'occasion de Documenta 2022 (Kunsthaus Göttingen - Allemagne).

En 2020-21, résidence + création du spectacle Je ne suis pas de Moi d’après Les Carnets en marge de Roland Dubillard au Théâtre du Rond-Point, adaptation et mise en scène de Maria Machado et Charlotte Escamez. 

Puis, tournée en France et au Luxembourg et reprise au Théâtre du Lucernaire fin 2022. 

En 2023, la Compagnie Tangente et le Théâtre National du Luxembourg s'associent pour créer Les Crabes de Roland Dubillard dans une mise en scène de Frank Hoffmann. La création aura lieu au Théâtre du Chêne Noir pendant le Festival d’Avignon OFF - suivie d’une tournée en France et en Europe en 2023-2024. Le spectacle Je ne suis pas de moi y sera aussi repris à l'occasion les mardis et mercredis à 19h20.

En 2023, la compagnie est intervenue à la Maison d'Arrêt de Fleury-Mérogis auprès des détenus en longues peines, pour documenter Le Cas Oreste d'après Les Euménides (le dernier volet de l’Orestie d'Eschyle) par l'auteur Charlotte Escamez.

La Compagnie Tangente s’inscrit dans une démarche socio-culturelle et éducative, elle mène un travail conséquent auprès de collégiens, lycéens et universitaires, notamment dans le département de l’Essonne (91) où elle est implantée.

Partenaires principaux : l’ANCT, la Région Île-de-France, le Département de l'Essonne, le Théâtre National du Luxembourg, le TEC Plaisir, MCR productions, la Société des Amis de Roland Dubillard (SARD), l'IMEC...

ROLAND DUBILLARD

 Écrivain, dramaturge et comédien, Roland Dubillard (1923-2011) a tout fait pour refuser les étiquettes, déjouer les attentes en créant un ensemble d’oeuvres qui se ressemblent le moins possible, en expérimentant une multiplicité de genres : théâtre, poésie, nouvelle, méditation, cinéma, radio... On l’a classé d’office parmi les inclassables, les dingues du non-sens. Si la créativité verbale et l’humour noir semblent jaillir spontanément de sa plume, la poésie fut pourtant la matrice de son oeuvre protéiforme. Son écriture est traversée par une constante, la représentation en forme de miroir de la société contemporaine qui nous met en face de nos comportements et de nos pratiques, à l'heure des conformismes, des multiples langues de bois et des discours pontifiants.

Un jour, il a dit : "Je n'aime construire que des toiles d'araignée". 

Son rire sceptique dans la grande tradition de Molière nous permet d’accepter le réel selon Dubillard. 

La création des Crabes est présentée au Chêne Noir en Juillet 2023 pour l’ouverture du centenaire de la naissance du poète. 

CINÉMA (SCÉNARISTE)

 

1978 Les Chiens de conserve

1951 L’Affaire Manet, film de Jean Aurel (co-écrit avec Jean Aurel)

1948 Les Jardins de Paris, film d'Alain Resnais

RECUEILS DE NOUVELLES

2002 Irma, la poire, le pneu et autres récits brefs

1974 Olga ma vache Campements

Les Confessions d’un fumeur de tabac français

1972 Méditation sur la difficulté d’être en bronze

 

 RECUEILS DE POÈMES

 

2017 Poésie/Gallimard : Je dirai que je suis tombé suivi de La boîte à outils

1985 La Boîte à outils

1966 Je dirai que je suis tombé

quelqu’un de Yannick Bellon

RÉCOMPENSES

 

2008 Molière de l’auteur francophone vivant pour Les Diablogues

2006 Grand Prix des poètes de la SACEM

2005 Commandeur des arts et des lettres

1995 Grand Prix du Théâtre de l'Académie Française

1987 Léopard de bronze au Festival de Locarno pour son interprétation dans Poisons de Pierre Maillard

1979 Grand Prix national du théâtre

1977 Chevalier de la légion d’honneur

1974 Grand Prix de l’humour noir Xavier-Forneret

1973 Prix d’interprétation masculine française, Académie du cinéma «Étoiles de cristal» pour Quelque part 



11.12.13 JUILLET A 21H

B. COMME GEORGES

Textes et chansons de Georges Brassens

 

Conception et interprétation

Laurent Montel

Arrangements et composition du morceau "États d’âme"

François Bousch

Accordéon : Anthony Millet

Saxophone : Esther Pamelard

Clarinette : Li Ling Lee

Compagnie Cadéëm

« J’ai toujours assez mal chanté, mais toujours avec passion. Je ne sais pas s’il faut chanter avec le cœur, mais avec passion, oui. Et si on fait les choses sans passion, il vaut mieux ne pas les faire. »

Georges Brassens.

 

Georges Brassens m’accompagne depuis… Depuis toujours. Et tout le temps. Depuis mon premier disque offert par une amie de mes parents – j’avais onze ans – il n’y a pas un jour où je ne le fredonne pas, et ce n’est pas une figure de style.

« B. comme Georges »  a pour ambition de faire entendre Brassens.

Je suis comédien et je chante. Je chanterai donc Brassens et je le dirai.

 

Le corpus de textes sans musique sera essentiellement composé d’extraits d’interviews – aucun mot qui ne soit pas de lui. Les chansons seront de la partie, évidemment,  certaines assez peu connues, et leur musique sera arrangée pour accordéon, saxophone et clarinette par François Bousch, les musiciens de l’ensemble Cadéëm m’accompagneront.

 

Il sera question, avec tous les outils de l’acteur et du théâtre, avec tout le talent des musiciens et du compositeur, dans toutes ses dimensions d’homme, de musicien, d’auteur, d’artiste, de donner Brassens, à toutes et à tous, comme nous l’aimons.

 

« B. comme Georges » ? Une déclaration d’amour.

 

 

Crédit photo : Barbara Buchmann-Cotterot


15.16.17 JUILLET 20H30

TOUTES LES CHOSES GENIALES

écrit par DUNCAN MACMILLAN avec JONNY DONAHOE

Traduction française RONAN MANCEC

Interprétation

Laurence Gray

Mise en scène

Bénédicte Bailby et Laurence Gray

Son : Emeric Renard

Scénographie : Antoine Bouillot, Honneur Society

Compagnie : The Sweet Escape

Les glaces, la voix de Nina Simone, se réconcilier après une dispute, le papier bulle...du haut de ses 7 ans, une petite fille tente de sauver sa mère de la dépression en rédigeant une liste de toutes les choses géniales. Tout ce qui vaut la peine de vivre.

Cette liste, commencée comme un cadeau à sa mère et continuée comme une déclaration d’amour à son fiancé, va finalement changer son regard sur le monde. Elle va l’aider à grandir, à se construire dans ce contexte familial compliqué et instable.

Les spectateurs seront amenés à suivre cette évolution et à participer à l’histoire en y incarnant certains personnages (sans obligation et avec délicatesse) et en lisant divers éléments de la liste.

«Toutes les choses géniales» réussit à faire de cette histoire intime et personnelle, une histoire universelle. Une histoire de joie et de partage.

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DOSSIER - TOUTES LES CHOSES GENIALES MAI
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25.26.27 JUILLET A 20h30

SIMONETTA

De et avec

Caterina Barone

Mise en scène

Mylène Bonnet

 

Regard complice : Aline César

Musique originale : Mélie Fraisse

Costume : MinaLy  

Coiffe : Johnny Lebigot

Production

 Compagnie Asphalte

 

Caterina Barone incarne et raconte la vie de Simonetta Vespucci, la muse de Sandro Botticelli,

icône dont tout le monde connaît le visage mais pas l’histoire : le destin trop court d’une Vénus de chair et d’os.

Caterina Barone nous entraîne dans une promenade pop où elle incarne et raconte la vie de Simonetta Vespucci, la muse du peintre florentin Sandro Botticelli, icône dont tout le monde connaît le visage mais pas l’histoire.

Simonetta nous fait voyager dans les tableaux de Botticelli comme on ouvre son album de famille. Ici l’intime se mêle à l’histoire de la Florence de la Renaissance. Dans une performance ludique et interactive, Caterina Barone passe du français à l’italien, chante des sonnets, accompagnée de son ukulele. 

Caterina Barone propose un récit très personnel de la vie de Simonetta, dont l’image est aujourd’hui détournée à des fins publicitaires, questionnant ainsi les rapports entre la beauté, l’art et le pouvoir.

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