On ne sait vraiment jamais si le récit de Patrick Massiah est complètement autobiographique. Et c’est là tout le bonheur d’un seul en scène. Il est très rare de voir un homme se livrer avec
autant de franchise sur ses limites et ses incompréhensions. L’autodérision permanente du personnage ou du « conteur ? » sur lui-même nous fait penser aux films de Woody Allen et aux comédies
italiennes.
Une fois de plus Patrick Massiah prend en charge ses thèmes favoris, la mémoire et la famille mais sous le prisme, cette fois, de la difficulté de la relation amoureuse.
Il fait vivre ensemble avec bonheur le clown et le mélancolique.
Il y a mis toutes ses tripes en balançant son amour propre par-dessus les moulins.
Jean Loup Chiflet
"Moi, j’aurais voulu rencontrer une fille à l’âge de douze ans ou treize ans. Lui faire plein d’enfants. Rester avec elle toute la vie. Avoir plein de petits enfants. Beaucoup de mes amis ne
vont pas me croire. Et pourtant c’est la vérité. A 14 ans je rêvais de cela.
Je suis certain que c’est possible…